À l’heure actuelle, le système d’imposition belge comporte des failles et des injustices dans la manière de collecter l’impôt et de le redistribuer. Dans cette étude, nous constatons que notre système d’imposition est loin de parvenir à lutter efficacement contre les inégalités et qu’au contraire, il tend plutôt à les accentuer.

En Fédération Wallonie-Bruxelles, seuls 3 enfants sur 10 sont assurés d’avoir une place dans un milieu d’accueil. Bien plus qu’une pénurie, c’est un manque structurel de places ! Qu’il s’agisse de places dans les crèches ou de places à domicile chez un·e accueillant·e. Pour l’instant, l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE) ne dispose pas d’un outil de récolte des besoins des familles pour savoir où et quels types de places ouvrir en priorité. La création de nouvelles places d’accueil est donc actuellement déconnectée des besoins des enfants et des familles.

Pour répondre au manque de places, des idées fusent tant dans les conversations entre am·i·e·s que dans les discours politiques ambiants. Il faudrait par exemple prioriser les places pour les parents qui travaillent ou s’appuyer sur les entreprises pour créer des places d’accueil. Dans cette étude d’éducation permanente, nous démontrons que ces pistes sont en réalité de « fausses bonnes idées ». Elles détournent l’attention des droits et besoins des enfants, en instaurant un système d’accueil avant tout centré sur le travail des parents. Or, tout enfant a le droit à une place en crèche ou dans un accueil à domicile, quel·le·s que soient sa couleur de peau, sa santé physique ou mentale, le niveau de vie ou la situation socio-professionnelle de son entourage.

Dans la dernière partie de ce document, nous présentons trois « vraies bonnes idées » pour répondre au manque de places :

• Renforcer le soutien aux porteuses·eurs de projets d’ouverture de places
•  Soutenir les haltes-accueil qui ne peuvent ou ne veulent se transformer encrèche
• Mettre sur pied le modèle innovant des mini accueils

Ces propositions tentent au maximum de tenir compte du contexte budgétaire, socioéconomique et du caractère urgent de la situation. Elles ont à coeur d’oeuvrer à la qualité et l’accessibilité de l’accueil ainsi qu’à l’égalité sociale et l’égalité des genres entre et au sein des familles.

Dans les milieux d’accueil de la petite enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles, il n’y a en moyenne que 3 places disponibles pour 10 enfants ! À travers notre nouvelle campagne de sensibilisation, nous souhaitons tirer la sonnette d’alarme et défendre plus que jamais des politiques familiales inclusives

Le système agro-industriel mondial provoque la dégradation des écosystèmes, l’accroissement des inégalités et la précarisation des travailleuses·eurs agricoles. Cette analyse appelle à une transformation profonde vers des systèmes alimentaires durables, ancrés dans les droits humains et la justice sociale, qui renforcent la résilience des communautés et garantissent une alimentation saine, équitable et respectueuse de l’environnement.

Cette analyse d’éducation permanente propose d’explorer les tenants et aboutissants de ce petit mot à la mode, qui définit aujourd’hui ces groupes d’hommes blancs, oligarques des temps modernes, qui se serrent les coudes pour conserver et faire fructifier leurs fortunes, en concentrant le pouvoir économique, politique et/ou médiatique, entre leurs mains.

Les tradwives prônent un retour à « la vie d’antan » et rejettent le féminisme. Mais qui sont-elles réellement ? Quels en sont les enjeux pour le féminisme et l’égalité des genres ?