Analyse réalisée par Françoise Claude

Toujours prêt à refaire surface, le débat sur la prostitution est venu récemment à la une de l’actualité à l’occasion du projet d’installer un « Éros center » à Liège. Nous ne soutenons pas ce projet. Nous considérons l’achat de « services sexuels » comme l’expression d’une domination sexuelle et économique. Selon nous, la prostitution ne doit donc pas être promue voire encouragée par les pouvoirs publics, et ne peut pas être considérée comme « un métier comme un autre ». Il ne s’agit certainement pas de pénaliser les prostituées elles-mêmes. Mais la banalisation, et même la légalisation, des activités proxénètes – c’est-à-dire celles qui tirent bénéfice de la prostitution d’autrui – nous semble inadmissible. À partir de ces principes de base, nous ferons dans les dernières pages de ce texte des propositions détaillées d’action. Mais auparavant, quelques réflexions et remises en contexte.

Lire l’analyse complète publiée en 2011Analyse2011-prostitution