Analyse réalisée par Eloïse Malcourant

Aujourd’hui, les attaques contre la liberté des femmes à disposer librement de leur corps se multiplient en Belgique, en Europe et dans le monde. La diffusion de fausses informations, sur la toile ou ailleurs, et le lobbying politique afin de revendiquer des reculs législatifs constituent deux stratégies de communication privilégiées par les anti-IVG afin d’attaquer directement ou indirectement le droit à l’interruption volontaire de grossesse.

Le web est devenu un moyen de communication privilégié des anti-IVG. Désinformation, peur et culpabilisation constituent leur stratégie sur la toile. Certains sites web prétendant fournir des informations fiables sur l’IVG tiennent en réalité un discours hostile à l’avortement. A la manœuvre : des « anti-choix » se faisant passer pour des scientifiques, voire pour des « pro-choix ». Ces sites sont particulièrement présents en France. Cette analyse évoque des exemples de sites anti-IVG, décryptent leurs contenus et qui se cache derrière.

Autre stratégie des anti-IVG : faire pression sur les politiques afin d’encourager des reculs législatifs. Nous savons que plus les lois en matière d’IVG sont restrictives, plus la santé et la vie des femmes sont en danger. Interdire l’IVG n’en diminue par le nombre mais la rend clandestine et risquée. Cette analyse évoque les attaques au niveau politique de la législation polonaise afin de mettre en évidence les reculs législatifs en matière d’IVG dans certains pays du monde.

Afin de répondre à ces attaques, diverses initiatives ont été mises en place. Quelques-unes de ces initiatives visant à contrer les attaques des anti-IVG sont mises en exergue dans cette analyse.

Lire l’analyse complète publiée en novembre 2017: Analyse2017-strategies-de-communication-anti-IVG