Analyse rédigée par Florence Vierendeel
Aujourd’hui, notre société est confrontée à deux phénomènes majeurs qui fragilisent de plus en plus notre équilibre démocratique. D’un côté, une droitisation des idées, des opinions et de nos gouvernements qui, peu à peu, grignote nos acquis sociaux et, à terme, nos principes fondamentaux. De l’autre, une division entre deux « camps » qui peinent à se comprendre et à cultiver la nuance, le débat et le compromis. Face à ce basculement, le socialisme, en tant qu’idéologie, ne parvient plus à convaincre. Pourtant, ce courant qui s’oppose aux inégalités et défend une répartition juste des richesses a permis des avancées notables pour toutes et tous depuis son avènement. Le rappeler permet d’illustrer que « diviser pour mieux régner » n’a jamais été porteur pour notre collectivité. Mais aussi qu’un projet d’avenir fondé sur la solidarité est non seulement envisageable mais aussi enviable, à condition de réenchanter les valeurs sociales et les narratifs qui les accompagnent. Mais alors, quelles sont les grandes avancées historiques qui ont été portées par le socialisme ? Et quel regard critique pouvons-nous porter sur les luttes socialistes aujourd’hui et le recul électoral observé lors des dernières élections ? Cette analyse se veut être, à la fois, une retour succinct de l’histoire socialiste et, également, une réflexion critique sur les mobilisations à venir.