Analyse rédigée par Laudine Lahaye
Avec la participation d’Éloïse Malcourant, chargée de communication et responsable éducation permanente Sofélia.
Passées sous silence, les « fausses couches » concernent pourtant environ 1 grossesse sur 10 dans le monde occidental. Le phénomène est donc plutôt fréquent. Les manières d’y faire face divergent d’une personne à l’autre. Pour les travailleuses·eurs du secteur privé qui en ressentent le besoin, une proposition de loi entend créer un congé de circonstance de trois jours, via le système des jours de petit chômage. À la demande de la Commission Affaires sociales, Emploi et Pensions de la Chambre, nous avons analysé cette proposition. Nous avons émis un avis favorable à l’égard de celle-ci, moyennant l’ajout de certaines garanties quant aux modalités concrètes de cette potentielle future loi. Cette analyse fait état des demandes de garanties et des recommandations que nous avons soulevées dans l’avis remis à la Chambre des représentants au début de l’année 2025. Parmi celles-ci, nous pointons le caractère non-obligatoire du congé et son report éventuel, l’importance de la confidentialité, la protection contre le licenciement ou encore la nécessité d’un accompagnement pluridisciplinaire dans la prise en charge des « fausses couches ».