Analyse réalisée par Françoise Claude

Que nous soyons hommes ou femmes, les rôles que la tradition nous attribue dans la famille nous favorisent ou au contraire nous handicapent sur le marché de l’emploi. Et si les différences de revenus entre hommes et femmes sont en grande partie liées aux différences de traitement sur le marché de l’emploi (au sens le plus large), on doit aussi en attribuer une part à l’organisation familiale telle que nous la connaissons. Cela peut passer plus ou moins inaperçu pendant la vie commune, mais quand la séparation survient, le fossé est tout à coup apparent et on se rend compte à quel point la maternité peut avoir appauvri les femmes… il leur sera alors très difficile de remonter la pente. Les investissements différents des hommes et des femmes dans les responsabilités parentales sont un vaste sujet, mais ici nous traiterons essentiellement un seul de ses aspects : les pensions alimentaires impayées, car elles sont pour beaucoup dans la pauvreté de nombre de femmes et d’enfants. On sait que cette question est un problème permanent de notre société, une sorte de bruit de fond dont tout le monde est conscient, mais dont on s’accommode et qui n’est manifestement pas une priorité pour les décideurs.

Lire l’analyse complète publiée en 2011 : Analyse2011-Pauvrete-creances-alimentaires