Analyse réalisée par Liliane Leroy
Le 2 novembre 2011, le ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), indiquait : « Les 27 parquets correctionnels du royaume ont ouvert l’an dernier 50.094 nouveaux dossiers concernant les violences conjugales, ce qui traduit une hausse constante depuis que des statistiques en la matière existent ».
Si l’on estime la population féminine de plus de 14 ans en Belgique à environ 4.000.0002, il y a donc eu approximativement une femme sur 80 qui a saisi la justice pour faits de violence conjugale en 2010. Or, on le sait, ce chiffre ne représente qu’une partie des cas de violences. Il arrive souvent, en effet, que les femmes ne portent pas plainte parce qu’elles ont honte, peur ou qu’elles espèrent inlassablement un changement de comportement de la part de leur partenaire. La réalité est donc plus grave encore que ce que les chiffres révèlent.
Au vu de cette réalité alarmante, il est urgent que les pouvoirs publics – qu’ils soient fédéraux, régionaux, communautaires ou communaux – prennent des mesures suffisantes pour rendre leur droits aux victimes.
Lire l’analyse complète publiée en 2011: Analyse2011-Campagne-Ruban-blanc-2011
