Analyse réalisée par Julie Gillet

L’accueil extrascolaire est un terme un peu « fourre-tout » qui peut revêtir de multiples formes, des camps de vacances aux clubs sportifs, des garderies organisées par l’école aux écoles de devoirs et associations de quartier, etc. Il est organisé par des acteurs eux aussi très différents : communes, écoles, associations sportives ou de jeunesse, centres culturels, personnes indépendantes…

Le secteur de l’accueil des 3-12 ans est beaucoup moins structuré que le secteur de l’accueil de la petite enfance. Aussi, les milieux d’accueil fréquentés par un même enfant de 3 à 12 ans sont beaucoup plus nombreux et plus diversifiés. Un enfant de huit ans pourra, par exemple, fréquenter la garderie de son école après 16h, un club de sport le soir et un mouvement de jeunesse le samedi, organisations toutes différentes.

Très peu de normes s’imposent aux milieux d’accueil extrascolaire. Un seul texte, le Code de qualité de l’accueil, qui est un recueil de principes psychopédagogiques fondamentaux, s’impose à chacun d’eux. Tous les autres cadres légaux existants sont des cadres de subventionnement, auxquels un milieu d’accueil peut adhérer de manière volontaire s’il souhaite bénéficier d’un agrément et/ou d’une subvention. Trois principaux décrets proposent des normes d’encadrement et des possibilités de subventionnement des milieux d’accueil extrascolaire. Il s’agit des décrets « Centres de vacances », « Accueil Temps libre » et « Ecoles de devoirs ». Nous nous intéresseront ici principalement aux milieux d’accueil entrant dans le cadre du décret « Accueil Temps Libre », dit ATL, décrit comme « l’espace-temps qui est compris entre le milieu scolaire et le milieu familial : le temps avant et après l’école ; le mercredi après-midi ; le week-end ; les congés scolaires ». Ce décret a été adopté en juillet 2003.

Lire l’analyse complète publiée en 2013: Analyse2013-Accueilenfant2