Analyse réalisée par Laudine Lahaye
Cette analyse fait partie du dossier thématique « Osons parler des règles ».

Pourquoi baissons-nous la voix pour demander une serviette « hygiénique » ? Pourquoi le sang menstruel est-il bleu dans les publicités ? Ou bien pourquoi utilisons-nous des expressions telles que « les Russes ont débarqué », « être indisposée », ou encore « avoir ses ours » pour parler de nos règles ? Ces exemples illustrent le malaise individuel et sociétal à l’égard des menstruations. Celles-ci ne doivent pas être montrées, détectées, discutées. Dire « j’ai mes choses » est une formule vague qui rend les règles informes… abstraites. En évitant d’en donner une image mentale concrète, on les désincarne de leur substance. Ne pas les nommer, c’est nier leur existence. En un mot, les règles sont « taboues ». Cette analyse propose une exploration du tabou entourant les règles, depuis les fondements jusqu’aux conséquences néfastes de cette « loi du silence ».

Lire l’analyse complète publiée en novembre 2018 : Analyse2018-tabou-des-regles