Analyse réalisée par Julie Gillet

Si la famille reste le premier lieu de la construction identitaire pour les garçons, d’autres endroits participent à l’injonction de la masculinité dès l’école maternelle. Le sport, les loisirs, la culture, dans la cour de récréation comme dans les activités organisées autour de l’école, participent à cette obligation pour les garçons de se conformer au modèle hétérosexuel dominant, en particulier lorsque le groupe fonctionne en non-mixité, comme une « maison des hommes », productrice de culture virile, de sexisme et d’homophobie. Voici en quelques phrases le postulat du géographe Yves Raibaud, chercheur au sein de l’unité Passages du CNRS et maître de conférences à l’université Bordeaux Montaigne. Dans ses recherches, il analyse les villes sous le prisme du genre, mettant en avant les inégalités engendrées par des espaces urbains pensés et construits par et pour les hommes.

A l’occasion du colloque « Egalité fille/garçons à l’école, quels défis pour demain ? », qui s’est tenu à Bruxelles le 22 mai 2018 à l’initiative de la Fédération Wallonie-Bruxelles, nous avons eu l’occasion de le rencontrer et de lui poser quelques questions.

Lire l’analyse complète publiée en juin 2018 : Analyse2018-Tu-seras-violent-mon-fils