Analyse 2021 – La pratique du DIY : effet de mode ou révolution ?

Une analyse rédigée par Eva Cottin

Apparemment, les confinements successifs durant la crise sanitaire du Covid-19 ont plus que jamais renforcé l’engouement pour les activités manuelles et tout ce que l’on peut faire soi-même : du pain maison, du jardinage, du bricolage, de la couture ou du tricot… De manière générale, le Do It Yourself (« fais-le toi-même ») et les pratiques de récupération-transformation semblent revenu∙e∙s sur le devant de la scène ces dernières années, en particulier auprès des jeunes générations, inventives, désireuses de partager créations, idées et techniques, et également plus sensibles aux enjeux environnementaux et aux conséquences de la surconsommation.
Effet de mode récupéré par le capitalisme, loisir réservé aux classes aisées, futiles activités de décoration, nécessité économique, ou véritable mode de contestation et de réinvention de la société ?
Le DIY porte une histoire dense de pensées philosophiques, engagements politiques, pratiques collectives, idéaux contestataires. Ses liens avec le féminisme sont aussi historiques et aujourd’hui renouvelés, par exemple via la pratique du craftivism, l’activisme via les travaux d’aiguille. Notre analyse propose une exploration des formes et enjeux du DIY.

COTTIN Eva, « La pratique du DIY : effet de mode ou révolution ? », Analyse FPS, 2021, URL : https://www.soralia.be/wp-content/uploads/2021/08/Analyse-2021-DIY.pdf

2021-09-02T13:54:20+02:00

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