​Analyse réalisée par Elisabeth Meur

En août 2014, la silhouette de la chanteuse pop Beyoncé fait son apparition sur la scène des MTV Video Music Awards, l’un des événements musicaux les plus attendus et qui rassemble chaque année le gratin de l’industrie du disque états-unienne. Derrière elle, un message s’affiche sur un écran géant : « Feminist ». Dans un tel contexte, ce mot résonne comme un véritable manifeste et quelques minutes suffisent à la toile pour s’enflammer. Des millions d’internautes commentent ce qui ressemble à une sortie du placard du fameux « F-Word » :
« Féminisme ». Un mot qui ravit les coeurs ou qui fait peur mais qui ne laisse décidemment personne indifférent.

Les critiques ne se font pas attendre : se dire féministe quand on se dandine en string à paillettes à chaque occasion, c’est pas un peu contradictoire ? Un internaute s’exclame : « Beyoncé a percé grâce à son mari Jay-Z mais se revendique comme une grande source d’inspiration pour le féminisme. Vous allez vraiment avaler ça ? ». Personne ne doute cependant de l’ampleur de l’événement : « Ce que Bey vient de faire pour le mouvement féministe … On peut en penser ce que l’on veut mais ça a un plus grand impact que tout ce que l’on a pu voir jusqu’ici ».

Lire l’analyse complète publiée en novembre 2015 : Analyse2015-Feminisme-et-culture-populaire